Que se passe-t-il lorsqu’un filtre à air pour imprimantes 3D est conçu par des ingénieurs passionnés par la fonction, refusant de faire des compromis et désireux de se passer de mauvaises odeurs ou de fumées ? Vous obtenez le Nevermore, une conception pour un système de filtration à charbon actif à recirculation pour traiter les COV (composés organiques volatils) de l’impression 3D.

Le Nevermore Micro (et le Nevermore Max plus grand) étaient à l’origine destinés à compléter la conception de l’imprimante 3D Voron, mais sont conçus de manière à pouvoir être utilisés avec à peu près n’importe quoi d’autre. Ces filtres utilisent des pièces imprimables en 3D et sont conçus pour être facilement remplis (et rechargés) à l’aide de charbon actif en vrac au lieu d’une sorte de filtre pré-emballé exclusif comme la plupart des offres commerciales. Le projet Voron concerne une imprimante sans compromis, et le Nevermore vient de cette même philosophie de conception.
Un filtre Nevermore se trouve à l’intérieur de la chambre de construction et fonctionne en recirculant l’air à l’intérieur tout en le faisant passer à travers le charbon actif. L’idée est qu’en se concentrant sur le traitement du problème à la source à l’intérieur d’une chambre de construction relativement petite, on n’a pas besoin de beaucoup de flux d’air. Un petit filtre à air de recirculation peut faire le travail efficacement, mais pour de meilleurs résultats, la chambre de construction doit être aussi étanche que possible.
Une mise en garde intéressante est qu’il semble que tous les charbons actifs ne soient pas identiques, et il est absolument crucial d’utiliser uniquement du charbon actif sans acide et activé à la vapeur (non lavé à l’acide) dans un filtre à recirculation comme le Nevermore. Il existe des photos horribles de surfaces métalliques oxydées résultant de l’utilisation de carbone résidu acide, dont certaines n’ont pris que quelques minutes. Heureusement, il existe des pointeurs vers des sources fiables pour les bonnes choses connues.
On sait que l’impression 3D entraîne des émissions de produits chimiques et de particules. Celles-ci diffèrent considérablement selon le matériau et le type d’imprimante, mais c’est un problème suffisant pour mériter l’attention. L’un traite des particules avec quelque chose comme un filtre HEPA, mais les COV nécessitent un filtre à charbon. C’est là qu’intervient le Nevermore. Les filtres à charbon actif s’usent simplement à cause de l’exposition à l’air, donc si l’on veut vraiment nettoyer les COV lors de l’impression, cela vaut vraiment la peine de se pencher sur le carbone en vrac avec un design comme le Nevermore.