Critique du portable Acer Swift 3 (2021) : Abordable et polyvalent

À la fois lorsque chaque ordinateur portable semble vouloir surpasser le suivant, l’Acer Swift 3 est d’une sobriété rafraîchissante. Il n’essaie pas de vous éblouir avec des lunettes ultra fines ou une seule pièce de métal usinée qui a été limée à la main par des robots artisanaux utilisant l’intelligence artificielle. C’est un ordinateur portable. C’est un ordinateur portable bien conçu et bien construit qui ne fera pas sauter la banque. C’est pourquoi l’Acer Swift 3 de l’année dernière était le premier choix de notre guide des ordinateurs portables à petit budget.

Sur la base des quelques semaines que j’ai passées à vivre avec la modeste mise à jour de cette année, je ne vois aucune raison de changer ce choix. Le Swift 3 est une machine solide, sans fioritures et à un prix raisonnable. Il ne jouera pas très bien aux jeux gourmands en graphisme, mais la durée de vie de la batterie est fantastique. Il vous permettra de passer une journée de travail ou une fin de soirée à étudier sans transpirer.

Swift sur mesure

Photographie : Acer

Avant de plonger, je dois dissiper une certaine confusion. Acer appelle deux ordinateurs portables quelque peu différents du même nom : le Swift 3. Les deux versions utilisent des processeurs Intel Core de 11e génération. Les deux ont le même pavé tactile et les mêmes lecteurs d’empreintes digitales, mais l’un, celui que j’examine ici, a un écran IPS de 14 pouces, 16:9, 1080p.

L’autre Swift 3, que je n’ai pas testé, utilise un écran IPS 3:2 de 13,5 pouces (2256 x 1504). Les composants internes sont les mêmes, mais la résolution et la forme de l’écran sont différentes. Pourtant, à part l’écran, presque tout ce que je dis ici s’appliquera au modèle que vous choisirez.

Le nouveau Swift 3 est un ordinateur portable fin, argenté, sobre et d’apparence anodine. Sa construction entièrement métallique est solide et résiste bien à la vie dans un sac à dos, ce qui en fait un bon choix pour les étudiants. Il est également léger, ne pesant que 2,6 livres, ce qui est assez inouï à un prix inférieur à 800 $. Mais comme je l’ai dit plus haut, ce n’est pas un ordinateur portable qui vise à remporter des prix de design. Il a l’air bien, mais il est surtout là pour rester hors de votre chemin et vous aider à faire le travail.

Le clavier n’est ni le meilleur ni le pire que j’ai utilisé. J’aime les claviers et les touches plus épais et de style ThinkPad, mais pour les touches de style Chiclet, celles-ci ont une bonne course et sont très rapides à taper. Le trackpad est une avancée marquée par rapport aux autres Acers que j’ai utilisés. Il est plus réactif et n’a pas cette sensation molle que certains trackpads Acer ont eue.

Grâce à son design légèrement plus trapu, le Swift 3 dispose de nombreux ports. Il y a deux ports USB-A, un port USB-C Thunderbolt (à partir duquel il peut être chargé si vous avez un adaptateur ou une batterie portable qui fournit suffisamment d’énergie), une prise casque et une sortie HDMI. Il n’y a pas de port pour carte SD, vous aurez donc besoin d’un dongle pour vider les photos et les vidéos de votre appareil photo numérique, mais sinon vous ne devriez pas avoir besoin d’un tas d’adaptateurs pour utiliser les accessoires que vous possédez déjà, ce qui est bien.

Le modèle que j’ai testé comportait 16 gigaoctets de RAM et un SSD de 512 gigaoctets associé à un processeur Intel i7 de 11e génération avec la nouvelle cote EVO d’Intel, ce qui signifie qu’il est optimisé pour la durée de vie de la batterie, la charge rapide et le réveil instantané. Notez que la liste n’inclut pas les performances. Pourtant, j’ai été impressionné par les performances du Swift 3. J’ai eu l’impression d’aborder très rapidement les tâches quotidiennes que je lui ai confiées, notamment la navigation sur le Web, la vidéoconférence et même le rendu de courtes vidéos 5.3K tournées sur la nouvelle GoPro Hero 10 Black. .

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.