« Diablo IV » est un retour en enfer

Le retour de Diablo, la franchise emblématique de hack-and-slash tueur de démons, est proche.

Activision Blizzard, la société derrière le jeu, n’a pas annoncé de date de sortie pour Diablo IV, autre que quelque temps en 2023. Cela mettrait près de 11 ans après la sortie de Diablo III. C’est long d’attendre entre les jeux, mais maintenant Blizzard a montré au moins une partie du prochain épisode dans un aperçu limité.

La version d’aperçu de Blizzard offrait un accès à la majeure partie du premier acte du jeu, bien qu’elle soit limitée à trois classes jouables (Barbarian, Sorceress et Rogue) et un niveau de personnage maximum de 25. (Blizzard dit que le niveau maximum ultime sera de 100, avec la plupart des joueurs s’attendaient à terminer la campagne autour du niveau 40-45.)

Avec l’aimable autorisation d’Activision Blizzard

Pour les non-convertis : Diablo est un robot d’exploration de donjons à la troisième personne. Vous choisissez une classe de héros et explosez certains démons en solo ou en multijoueur. La tradition a sa part de circonvolutions et de personnages compliqués, mais au fond, c’est une bataille entre le bien et le mal. Les forces du Ciel et de l’Enfer sont enfermées dans une lutte de pouvoir constante. Vous incarnez l’un des pauvres saps pris entre eux dans le royaume mortel de Sanctuary.

Bien sûr, vous n’êtes pas exactement impuissant. La franchise Diablo a toujours été un fantasme de puissance, et Diablo IV ne perd pas de temps à te laisser botter le cul. Quelques secondes après avoir pris le contrôle de votre personnage, vous êtes libéré pour vaporiser les ennemis et collecter un éventail vertigineux de butin pour devenir encore plus puissant.

Le grand méchant que vous êtes chargé de vaincre est le démon Lilith, également connu sous le nom de fille de la haine. Comme un tel nom peut l’impliquer, l’influence de Lilith sur le monde est brutale et malveillante. L’environnement du jeu en est le reflet. L’éclairage est faible, le paysage austère et brisé. Les personnages que vous rencontrez couvrent toute la gamme, des veuves désespérées aux meurtriers obsédés par le sang. Les restes des sacrifices rituels et autres échauffourées violentes sont éparpillés partout.

Diablo a toujours été sombre, mais le monde de Diablo IV est un changement radical par rapport à son prédécesseur immédiat. Comme plusieurs développeurs du jeu l’ont dit à plusieurs reprises lors d’entretiens, Diablo IV est un « retour aux ténèbres » pour la série. Diablo III a attiré quelques critiques pour sa palette de couleurs et son ton plus brillants et plus accessibles. Diablo IV vise à ramener la franchise dans le macabre. L’esthétique s’appuie plus que jamais sur les éléments d’horreur. L’environnement est un mélange de divers gris, du moins quand tout n’est pas couvert de sang.

« Les ténèbres sont désormais monnaie courante », déclare le responsable de la franchise, Rod Fergusson. « C’était un endroit vraiment intéressant où aller, pour ramener Diablo à ses racines. »

Jean Muller, Diablo IV‘s, dit que l’équipe artistique s’est inspirée des grandes œuvres d’art de la Renaissance. (Pensez au panneau de droite de Hieronymus Bosch Jardin des délices terrestres.)

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.