EasyThreed K9 : la valeur d’une imprimante 3D AliExpress FDM à 72 €

L’extrémité chaude de l’EasyThreed K9 est en fait plutôt astucieuse.  (Crédit: [Thomas Sanladerer])
L’extrémité chaude de l’EasyThreed K9 est en fait plutôt astucieuse. (Crédit: [Thomas Sanladerer])

Récemment, [Thomas Sanladerer] a acheté une EasyThreed K9 sur AliExpress pour seulement 72 €, ce qui lui a valu une imprimante FDM avec un volume d’impression de 10 x 10 x 10 cm. La plaque de construction n’est pas chauffée, avec une mise à niveau optionnelle, et il n’y a pas d’écran pour interagir avec l’appareil : juste un gros bouton multifonction « lecture » et cinq boutons plus petits qui dirigent la tête d’impression vers des emplacements prédéfinis au-dessus de la plaque de construction pour permettre construisez le nivellement de la plaque à l’aide des boutons situés à chaque coin. Il y a également un bouton « accueil » à l’arrière pour héberger la tête d’impression, ce qui complète à peu près l’interface utilisateur. Comme l’imprimante est livrée dans une boîte plutôt petite, la première étape consiste à assembler les pièces pour obtenir quelque chose qui ressemble à une imprimante 3D.

Ce qui suit est à la fois un mélange d’émerveillement et d’horreur, car la qualité de fabrication du plastique est tout sauf convaincante, tandis qu’en même temps, la nature autonome de chacun des trois axes de la conception en porte-à-faux permet un assemblage très facile. La tête d’impression est dotée d’un astucieux couvercle rabattable pour un accès facile à l’extrémité chaude, ce qui permet de tirer le meilleur parti de l’alimentation anémique de 24 watts pour l’ensemble de l’imprimante. Un ventilateur de refroidissement avec conduit d’air assure même le refroidissement des pièces, ce qui fait de cette tête d’impression un concurrent dans la catégorie « bon marché mais pas terrible ». Vous pouvez consulter sa critique vidéo complète ci-dessous.

Les composants internes de l'unité de contrôle de l'EasyThreed K9.  (Crédit : Thomas Sanladerer)
Les composants internes de l’unité de contrôle de l’EasyThreed K9. (Crédit : Thomas Sanladerer)

[Thomas], bien sûr, j’ai dû regarder le tableau de commande. Il s’avère qu’il ne s’agit pas d’un contrôleur connu, même si certains composants sont familiers et que de nombreuses options d’extension sont visibles sur le PCB, y compris, potentiellement, le WiFi.

Le cœur de la carte contrôleur est le MCU ARERY AT32F403ARCT7, qui [PeetHobby] dans les notes des commentaires, il s’agit plus ou moins d’un clone STM32 basé sur leurs expériences avec la puce. Ce MCU fonctionne à 240 MHz, avec 1 Mo de mémoire flash et 256 Ko de SRAM, ainsi qu’un ensemble de fonctionnalités et une disposition de registre similaire aux pièces STM32.

Après avoir exécuté quelques impressions sur l’imprimante, [Thomas] conclut que même si ce n’est pas une imprimante terrible, ses bons côtés sont quelque peu gâchés par la pente des connexions entre les axes. Il n’existe pas non plus de moyen simple d’utiliser des bobines complètes de filament avec l’imprimante, uniquement les plus petites de 250 grammes. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un achat si vous souhaitez obtenir une imprimante FDM qui fonctionne immédiatement, le potentiel de piratage est ici plutôt important, comme en témoignent les nombreux commentaires à ce sujet.

Nous nous souvenons de l’époque où une imprimante bon marché coûtait environ 200 dollars. Ce n’est pas la première imprimante Easytwod que nous voyons, mais elle semble s’améliorer.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.