Fender American Professional II Stratocaster Review: raffiner l’original

Il y a soixante-six ans, Leo Fender a inventé la guitare solid-body la plus célèbre de tous les temps. La vénérable Stratocaster, construite pour affiner le son et la sensation de l’ancienne Telecaster, s’est fait connaître entre les mains de musiciens comme Hendrix, Clapton, Gilmour et Frusciante. Il a ajouté une forme ergonomique et encore plus de possibilités tonales; un troisième micro à simple bobinage et une barre de trémolo ont permis de plus grandes acrobaties tonales, et les bords arrondis confortables du corps ont facilité le jeu pendant des heures.

Maintenant, la deuxième génération de la Stratocaster American Professional Series de Fender est là. Il n’a pas une nouvelle forme, mais il présente des améliorations similaires pour le joueur. Il est plus facile à jouer, offre plus de sons et est conçu pour résister à des décennies de vie sur la route, même s’il est actuellement mis en quarantaine avec ses propriétaires. Après quelques semaines de brouillage, je peux dire que c’est de loin la meilleure Stratocaster standard que j’ai jamais jouée.

Même look, meilleure sensation

Photographie: Fender

Mis à part un assortiment de nouvelles couleurs (y compris le magnifique Miami Blue de mon appareil de test), il y a très peu d’indices visuels pour vous faire savoir que la dernière Strat, comme on l’appelle familièrement, est différente des 66 ans de Strats avant.

Il est difficile de reprocher à Fender de s’en tenir à la forme classique. Lorsque vous avez sans doute inventé la forme de guitare la plus emblématique de tous les temps, vous ne devriez pas la manipuler. Touchez la nouvelle Strat et vous vous sentirez immédiatement plus à l’aise qu’auparavant.

Le manche, par exemple, est maintenant légèrement arrondi sur les bords pour se sentir un peu plus cassé. Il garde le même manche asymétrique confortable que le modèle d’origine (plus fin vers la tête de manche, légèrement plus épais plus haut sur le manche), mais cette fois Fender sculpté l’articulation rectangulaire du cou en quelque chose d’un peu plus arrondi, de sorte que vous ne vous piquez pas en sanglotant à travers les coups de langue Van Halen.

Je n’ai pas eu l’occasion d’essayer le modèle en palissandre, mais j’adore les manches en érable de ces nouvelles Strats. Mon unité d’examen avait une belle touche brillante et un dos « satiné », qui ne se sentait jamais collant ou lent en glissant d’avant en arrière. Le pont est maintenant fabriqué en acier laminé à froid, ce qui, selon Fender, est l’une des améliorations de marché secondaire les plus populaires du modèle précédent. Ce métal plus costaud devrait donner un ton plus épais.

Tous ces changements se combinent pour créer une expérience de jeu très agréable, presque par défaut. Comme tout guitariste vous le dira, la façon dont un instrument se sent compte tout autant que son apparence ou son son. Ces petites touches physiques démontrent l’engagement de Fender à améliorer les instruments pour les joueurs, année après année.

Une chose que les puristes seront intéressés à noter est que Fender a complètement arrêté d’utiliser du bois de frêne dans ses guitares grand public, en raison de problèmes d’approvisionnement dus aux insectes destructeurs d’agrile du frêne. Les guitares peintes sont maintenant en aulne, et les guitares sunburst et naturelles sont en pin, comme certaines Strats très anciennes.

Nouvelle électronique

L’une des nombreuses imperfections physiques des guitares électriques (ne me lancez pas dans l’intonation) est la façon dont les cordes peuvent être légèrement déséquilibrées. Vous jouerez le même volume avec votre main de cueillette, mais des cordes différentes seront à des volumes légèrement différents. Fender dit que cela est dû à la façon dont l’alliage dans l’aimant de chaque micro réagit aux différences d’épaisseur de corde et de positionnement du micro.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.