Revue du portail Sony PlayStation : un compagnon PS5 portable

L’approche de Sony Les jeux sur ordinateur de poche peuvent être quelque peu déroutants. La PlayStation Vita était un appareil décent qui n’a pas fait son chemin comme son prédécesseur, la PlayStation Portable, mais les fans gardaient toujours l’espoir qu’un successeur se profile à l’horizon. Cela était particulièrement vrai après que la Switch ait revigoré le marché des ordinateurs de poche. Au lieu de cela, nous avons obtenu le portail PlayStation.

Le portail est une tentative de rivaliser avec la renaissance des ordinateurs de poche de jeu. Cependant, sur le plan fonctionnel, il a peu de points communs avec aucun de ces appareils. Au lieu d’installer des jeux dessus et d’y jouer n’importe où, vous pouvez uniquement diffuser des jeux depuis votre PlayStation 5 sur le portail. Le streaming est possible via le Wi-Fi de votre domicile ou Internet, à condition que vous disposiez de la bande passante, mais votre console doit être allumée et en ligne pour qu’elle fonctionne, agissant comme un serveur.

Pour seulement 200 $, serait être l’un des ordinateurs de poche les moins chers que vous puissiez acheter, si ce n’est du fait que vous avez besoin d’une console qui coûte à moins 400 $ pour que ça marche. Cela soulève la question : à qui s’adresse-t-il exactement ? À ma grande surprise, il pourrait y avoir un marché pour cela.

Jeux, (un peu) sans connexion

Le plus grand attrait des appareils comme le Switch est que vous pouvez jouer à vos jeux n’importe où. Dans un avion, lors d’une fête sur le toit, sur une table de pique-nique à côté d’un terrain de basket sous un viaduc d’autoroute. C’est un argumentaire séduisant, et j’ai personnellement utilisé ma Switch dans beaucoup de ces situations, mais je ne passe pas beaucoup de temps dans une soirée branchée sur un toit ou dans un avion. La plupart du temps, je veux juste jouer à des jeux sur mon canapé ou dans mon lit.

Quand je veux jouer Spider-Man 2 mais je ne veux pas être dans le salon, le portail me permet de me détendre au lit avec mon jeu. C’est même pratique si je veux jouer à des jeux dans le salon pendant que mon partenaire regarde une émission à la télévision. C’est comme l’idée derrière la Wii U de Nintendo, mais ça marche.

Eh bien, en quelque sorte. Le portail diffuse l’intégralité de votre interface PS5, comme une application de bureau PC distant – menu et tout. Si le téléviseur auquel votre console est connectée est allumé, vous verrez la même chose sur le portail que sur votre téléviseur. Cela signifie que vous ne pouvez pas jouer à un jeu sur l’ordinateur de poche pendant que quelqu’un d’autre utilise la PlayStation pour regarder une émission sur Netflix. C’est entièrement en miroir. De plus, la plupart des applications multimédias sont bloquées sur le portail, vous ne pouvez donc pas non plus l’utiliser pour regarder la télévision.

Il ne joue qu’à des jeux, et uniquement lorsque vous disposez d’une bonne connexion Internet. Sony recommande un minimum de 5 Mbps, et de préférence 15 Mbps, mais d’après mon expérience, vous en voudrez plus (si possible).

Curieusement, le portail ne peut diffuser que les jeux installés localement sur votre PS5. La bibliothèque de jeux que vous pouvez diffuser sur votre PS5 (avec un téléviseur) via un abonnement PS Plus Premium ne peut pas être diffusée sur l’écran du portail. Sony devrait permettre aux joueurs d’utiliser le portail comme autre point de connexion pour son service de streaming de jeux, mais ce n’est pas possible pour le moment.

Un contrôleur, en Twain

L’aspect le plus frappant du Portal est également l’une de ses plus grandes forces : il s’agit essentiellement d’un contrôleur DualSense typique, coupé en plein milieu, avec un écran coincé entre les deux. Cela signifie que tout jeu auquel vous jouez sur le portail a été conçu pour la manette que vous avez en main. Il n’est pas nécessaire de remapper les boutons pour fonctionner avec un contrôleur ou d’utiliser un trackpad pour se rapprocher d’une souris, comme vous devez le faire avec la plupart des ordinateurs de poche de jeu basés sur Windows.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.