Test de l’Apollo Phantom V3 : un excellent scooter de banlieue

je suis souvent déçu avec une bonne partie des trottinettes électriques que je teste. Beaucoup d’entre eux n’ont tout simplement pas une gamme qui répond à mes besoins. Je marche fréquemment de Bed-Stuy, Brooklyn, dans le bas de Manhattan pour une réunion, environ 15 miles au total. Sauter sur un scooter est beaucoup plus rapide et beaucoup plus agréable que le métro (surtout en été), mais ce n’est pas toujours garanti que j’aurai assez de jus pour rentrer chez moi.

Mais l’Apollo Phantom V3 ne m’a jamais déçu par sa gamme. Une fois, je l’ai parcouru en un seul tronçon de chez moi à Brooklyn à Manhattan, jusqu’à la 179e rue, et sur le pont George Washington jusqu’à un café à Fort Lee, New Jersey, et le Phantom avait 43% dans le réservoir – 22 miles. Cela m’a pris environ une heure et demie ! C’est le scooter de banlieue ultime.

Malheurs fantômes

Voici le hic. L’autonomie d’un scooter électrique n’est pas uniquement basée sur la taille de la batterie, mais sur une myriade de facteurs, comme le poids du cycliste. Je suis un homme de 6’4″ qui pèse 240 livres – beaucoup de gens peuvent généralement parcourir quelques kilomètres de plus que moi sur le même scooter. Les gens comme moi ont besoin de quelque chose qui peut supporter un poids supplémentaire sans sacrifier l’autonomie.

Le Phantom V3 est conçu pour supporter jusqu’à 300 livres et n’a eu aucun mal à gravir même les pentes les plus raides sur mon chemin sur la piste cyclable du pont George Washington. Le compromis pour obtenir ce genre d’autonomie réside dans le poids du scooter lui-même. Hélas, cette chose pèse 77 livres. Soixante-dix sept.

Je peux le porter, oui, mais ce n’est pas facile. J’aimerais vraiment qu’Apollo fabrique des guidons qui se replient, car ils heurtent constamment le mur dans ma cage d’escalier étroite ou se coincent dans les rails, ce qui n’est pas utile lorsque vous transportez quelque chose d’aussi lourd. Heureusement, la tige est étroite pour que ma main puisse la saisir confortablement, et la poignée supplémentaire à l’extrémité du pont est une belle touche. Certains scooters plus légers ont des tiges super épaisses qui me font mal aux mains lorsque j’essaie de les transporter, à tel point que je préfère porter le Phantom V3.

Vous aurez peut-être besoin d’une main pour sortir cet escooter de la grande boîte dans laquelle il arrive. L’installation a également nécessité quelques étapes de plus que la normale ; le montage du guidon est un processus plus complexe, avec plus de vis et de pièces que ses pairs. Bizarrement, aucun des fils autour du guidon n’était branché l’un sur l’autre, et cette étape n’était pas répertoriée dans les instructions. Pendant quelques minutes, je me suis assis, confus, à me demander pourquoi le Phantom ne s’allumait pas. Je l’ai compris et je les ai tous branchés, mais il est étrange que cela ne soit pas mentionné dans le manuel.

Comme d’habitude, vous pouvez coupler le scooter avec l’application compagnon d’Apollo sur iOS ou Android, qui est beaucoup plus stable que mes expériences précédentes avec d’autres scooters Apollo. Il s’est connecté rapidement aussi. Vous devrez entrer le numéro de série de votre scooter lors de l’installation, qui se trouve ennuyeux sous le pont. C’est mon seul reproche. Vous devrez parcourir de nombreuses vidéos de sécurité, mais ce sont des informations utiles et importantes.

L’application vous permet de voir les informations de conduite de votre scooter, comme l’odomètre, mais vous pouvez également modifier une variété de paramètres, de la vitesse et de l’accélération au niveau du frein régénératif. Ce dernier vous rapporte une charge modeste lorsque vous utilisez l’accélérateur au pouce du frein de régénération au lieu des freins à disque standard. En parlant de ça, j’aurais aimé des freins hydrauliques sur un scooter aussi cher au lieu de freins à disque, mais la vérité est que je les ai rarement utilisés. J’ai collé au frein de régénération la plupart du temps, et il était parfaitement capable de m’arrêter rapidement.

Photographie : Apollon

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.