Test des Apple iPhone 15 Pro et iPhone 15 Pro Max : digne du nom

Apple affirme que les modèles d’iPhone 15 Pro ont « sept objectifs » dans un seul appareil. C’est un calcul créatif. Il y a la caméra macro, née de la caméra ultra-large dotée de capacités de mise au point automatique ; l’ultra-large ; le zoom 2X, qui recadre le centre du capteur principal de 48 MP pour un résultat net ; puis le zoom 3X ou 5X, selon le modèle Pro. Entre les deux, Apple a indiqué des options de distance focale « 24 mm, 28 mm et 35 mm », qui sont en fait des zooms 1X, 1,2X et 1,5X.

Apple insiste sur le fait que ces focales sont plus qu’un simple zoom numérique puisqu’elles utilisent le nouveau pipeline de traitement d’image pour produire des résultats nets. Franchement, je ne peux pas réfuter cela. Les photos, par rapport aux mêmes niveaux de zoom sur l’iPhone 14 Pro, sont en effet légèrement plus nettes et ont moins de bruit. (J’aime mieux photographier à 35 mm !) Cela dit, puisqu’il faut appuyer sur le bouton 1X trois fois pour alterner entre ces trois focales spécifiques, je ne peux m’empêcher de penser que la grande majorité des utilisateurs oublieront même que cette fonctionnalité existe.

24mm

Photographie : Julian Chokkattu

28mm

Photographie : Julian Chokkattu

35mm

Photographie : Julian Chokkattu

Je me suis promené dans New York à des heures étranges pour prendre plus de 250 photos afin de tester l’appareil photo par rapport à l’iPhone 14 Pro, au Google Pixel 7 Pro et au Samsung Galaxy S23 Ultra. Sans vous ennuyer avec les détails, voici mon consensus : l’iPhone 15 Pro Max est le meilleur téléphone avec appareil photo tout de suite, et le plus cohérent. Apple n’est pas aussi en avance sur la concurrence qu’elle aime le laisser entendre. Il y avait certaines scènes où je pensais que les tons chair du Pixel étaient plus jolis. La caméra selfie de Samsung semble être plus nette en basse lumière. Le zoom 5X de l’iPhone capture plus de détails que le zoom 5X de Google, mais il ne peut certainement pas rivaliser avec le zoom 10X du S23 Ultra. Apple a cependant une belle avance dans le département vidéo.

Enfin, je veux aborder la performance. L’A17 Pro permet à ces iPhones de s’attaquer à des jeux plus exigeants graphiquement, ce qui signifie des jeux AAA comme Village maléfique résident et Assassin’s Creed Mirage arriveront sur l’App Store plus tard cette année. J’ai fait une démonstration d’une version bêta de Village maléfique résident, et je suis assez mitigé sur l’expérience. D’une part, je n’aime vraiment pas les commandes à écran tactile, surtout lorsqu’un jeu a beaucoup de boutons il faut appuyer. Le téléphone devient également extrêmement chaud après environ 30 minutes de jeu, voire plus tôt. Les choses sont bien plus agréables lorsque vous connectez un contrôleur comme le Backbone One.

La qualité visuelle du jeu est impressionnante… la plupart du temps. Il y a des scènes où la résolution diminue, donc les choses semblent un peu tachées. Pourtant, je n’ai pas vu de jeu taxer un iPhone depuis un certain temps, et c’est une étape assez importante pour rapprocher encore plus le monde du jeu portable avec les smartphones. Mais combien coûteront ces jeux ? S’ils doivent avoir un prix AAA de 60 $, je préférerais de loin les acheter pour des consoles de jeu dédiées où je peux profiter d’une plus grande fidélité graphique, comme mon PC ou même le Steam Deck. Capcom et Ubisoft n’ont pas encore annoncé les dates de sortie et les prix de ces titres.

Même si je déteste suggérer de dépenser plus, si vous envisagez d’acheter un iPhone Pro cette année, le Pro Max est ce que je choisirais avec sa batterie plus robuste et sa caméra à zoom 5X. La question est est-ce que tu besoin un iPhone Pro ou le dernier Apple ? Vous pouvez essayer de trouver l’iPhone 14 Pro chez d’autres détaillants à un prix moins cher. Sauf si vous optez pour l’USB-C. Si tel est le cas, la commodité vaut la peine de dépenser plus.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.