Test du KEF LSX II LT Wireless : prix, spécifications, disponibilité

Pour un système aussi petit et discret, doté d’une puissance banale et de dimensions de haut-parleur modestes, il évoque une présence et un entraînement basse fréquence improbables. Les sons de basse sont suffisamment profonds pour que l’idée d’un subwoofer externe paraisse un peu exagérée, et ils sont contrôlés au niveau de l’attaque avec l’autorité appropriée.

Les niveaux de détail sont élevés (comme ils le sont dans tous les domaines, pour être honnête), donc de nombreuses informations sont disponibles concernant la texture et le ton. Le LSX II LT est capable de rendre apparentes même des variations dynamiques mineures dans les bas de gamme, et lorsqu’il s’agit d’un punch simple, il surpasse remarquablement ses dimensions physiques.

L’extrémité opposée de la gamme de fréquences est également bien servie en matière de récupération de détails, d’impulsion dynamique et de fidélité simple. Les sons aigus sont brillants et sonores, mais même si vous décidez de tester les limites supérieures du volume du système, ils ne dépassent jamais la limite de la dureté ou du caractère vitreux. Il y a suffisamment de mordant et de crunch si la musique l’exige, mais aucune de la nervosité que des haut-parleurs moins performants peuvent menacer d’introduire.

Et entre les deux, le KEF crée suffisamment d’espace dans les médiums pour qu’un chanteur puisse s’exprimer pleinement. S’il y a des informations concernant le caractère, la technique ou l’attitude dans un enregistrement, il ne fait aucun doute que le LSX II LT les ignore.

La tonalité du haut de la plage de fréquences jusqu’au bas est uniforme et cohérente, et la marge dynamique est suffisante pour permettre aux moments les plus calmes d’un enregistrement de contraster joliment avec les moments d’attaque totale.

La scène sonore que le système peut générer est sensiblement plus large et plus haute que les haut-parleurs d’où il émane, et elle est organisée et contrôlée en toute confiance. L’agencement des pilotes, relativement compliqué, démontre (encore une fois) sa valeur avec une présentation parfaitement unifiée et d’un ensemble appréciable.

Le LSX II LT se révèle également remarquablement tolérant lorsqu’il s’agit de contenu à basse résolution. Un flux Spotify standard de 320 kbps de L’enregistrement de Boygenius sonne compressé et compromis, bien sûr, mais pas à un degré fatal. Certains systèmes peuvent ouvertement renifler les fichiers audio spécifiques à la pauvreté comme celui-ci, mais le KEF ne porte pas autant de jugement. Il fait ce qu’il peut avec les informations qui lui sont données, essayant de l’ouvrir et d’y trouver la lumière et l’ombre plutôt que de lever les mains en désespoir de cause.

Dimensionnement

En termes de performances, il n’y a vraiment qu’une seule mise en garde importante à la possession du KEF LSX II LT, et cela concerne l’échelle totale. Malgré tout le dynamisme de son son et la nature expansive et organisée de sa scène sonore, le KEF ne peut pas rassembler le genre d’échelle pure qui peut remplir une pièce plus grande de son.

Pour la majorité des clients, cela ne posera probablement pas de problème. Le LSX II LT n’est pas un violet qui rétrécit, après tout, et dans une pièce typique de la taille d’une pièce, il n’a aucun problème à diffuser le son partout. Il est toutefois conseillé aux propriétaires potentiels qui espèrent remplir un grand espace avec le son de petits haut-parleurs d’y réfléchir à deux fois.

Sinon, il n’y a pas grand-chose à redire. Une ou deux entrées analogiques ne feraient pas de mal. Après tout, si vous souhaitez impliquer votre téléviseur dans votre système, pourquoi ne voudriez-vous pas également inclure, disons, une platine vinyle ? Mais vu ce que KEF a réussi à apporter à la fois en termes de qualité sonore et de flexibilité avec le LSX II LT, je me sens un peu mesquin même en évoquant ce sujet.

Pour KEF, l’ascenseur continue de monter, même lorsqu’il descend vers ce qu’il considère comme le sous-sol des bonnes affaires.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.