Xolographie: une méthode pour améliorer la précision de l’impression 3D volumétrique

Au cours des dernières années, la fabrication additive (FA) est devenue un outil courant pour les pirates et les fabricants, les premières imprimantes 3D FDM et maintenant SLA devenant abordables pour le grand public. Bien que ces machines soient incroyablement utiles, elles utilisent une approche lente couche par couche pour produire des objets. Une technologie relativement nouvelle appelée fabrication additive volumétrique (VAM) promet de changer tout cela en imprimant l’objet entier en une seule fois, et selon un article récent dans Nature, il vient d’obtenir une grande amélioration de la résolution.

Le concept est similaire à l’impression SLA, mais au lieu de durcir la résine en projetant une image 2D de la couche actuelle dans le conteneur, VAM utilise plusieurs lasers pour créer des points d’intersection dans le liquide. Après avoir exposé la résine à cette projection pendant plusieurs secondes, le modèle 3D est construit en une seule fois. Non seulement cela est beaucoup plus rapide, mais cela supprime le besoin de matériaux de support et même une plaque de construction traditionnelle n’est pas nécessaire.

Visualisation du processus d’impression bicolore tel qu’utilisé par Regehly et al. (Crédit: Nature)

Jusqu’à présent, la résolution et la taille maximale de l’objet du VAM ont laissé beaucoup à désirer, mais dans cette nouvelle recherche de Regehly et al. prétendre avoir atteint une résolution de fonction de «  jusqu’à 25 micromètres  » et un taux de solidification de «  jusqu’à 55 cm  »3/ s ‘. Ils ont utilisé deux faisceaux laser croisés de différentes longueurs d’onde, l’un pour former la «nappe lumineuse» (en bleu sur le graphique) et un second faisceau (en rouge) pour projeter la diapositive sur cette nappe lumineuse. Ils appellent cette technique «xolographie», en tant que maillage de «holo» (en grec pour «tout») et de la forme «X» formée par les faisceaux laser croisés.

La chimie de la résine est la clé de ce travail: la première longueur d’onde excite les molécules appelées DCPI (Dual-Color Photo Initiators) qui sont dissoutes dans la résine. La seconde longueur d’onde lorsqu’elle frappe les mêmes molécules lance le processus de polymérisation de la résine. L’objet représenté en haut de la page était un test d’impression; produire une telle conception sur une imprimante 3D traditionnelle aurait nécessité une quantité considérable de matériau de support difficile à enlever.

Bien que ce ne soit évidemment pas une technologie que les amateurs utiliseront pour remplacer leurs imprimantes FDM et SLA de si tôt, de nombreuses entreprises et instituts travaillent encore sur diverses technologies et approches VAM. Alors que de plus en plus de complexités et de défis sont traités, qui sait quand VAM peut devenir un remplacement viable pour au moins certaines applications SLA?

Grâce à [Qes] pour le pourboire.


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François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.