Freeform d’Apple est un tableau blanc numérique pour une concentration totale

Si vous avez été en utilisant iOS 16, iPadOS 16 ou macOS Ventura, vous avez probablement remarqué qu’Apple souhaite que vous collaboriez sur tout avec vos amis et votre famille. Plusieurs personnes peuvent désormais consulter le même onglet que vous sur Safari, partager des albums photo via iCloud, ainsi que des projets dans des applications de productivité telles que Keynote et Numbers. Freeform, la toute nouvelle application de tableau blanc numérique d’Apple, s’ajoute à la liste croissante d’outils de collaboration.

Vous pouvez accéder à ce tableau blanc virtuel sur votre iPhone, iPad ou Mac. Ce qui commence comme une toile vierge peut rapidement se transformer en un storyboard pour un projet de film, un tableau d’inspiration pour un mariage, un itinéraire pour des vacances à venir ou un tableau de design d’intérieur pour une nouvelle maison. Vous pouvez dessiner des croquis, ajouter des objets et importer des fichiers ou des liens Web ; gardez tout pour vous ou partagez-les avec d’autres utilisateurs Apple. Il est stocké dans iCloud, de sorte que toutes les modifications que vous apportez sont synchronisées sur tous vos appareils en temps réel.

Freeform n’est pas le premier du genre – il existe un certain nombre d’applications de tableau blanc – mais c’est l’un des rares (sinon le seul) qui seulement fonctionne avec les appareils Apple ; il n’y a pas de support multiplateforme. Son utilisation est gratuite et, bien que ses fonctionnalités ne soient pas révolutionnaires, il s’agit d’un outil potentiellement pratique pour quiconque possède un gadget Apple.

Comment fonctionne la forme libre ?

Photographie : Pomme

Pour accéder à Freeform, vous devez vous assurer que vous utilisez la dernière version de votre système d’exploitation respectif : iOS 16.2, iPadOS 16.2 et macOS Ventura 13.1. Sur votre iPad et iPhone, vous devrez vous rendre sur Réglages > Général > Mise à jour logicielle, où vous devriez voir l’option de téléchargement des nouvelles versions. Sur votre Mac, accédez à Préférences de système > Mise à jour logicielle > Mettez à jour maintenant (ou Mettre à jour maintenant). L’application Freeform apparaîtra automatiquement sur votre appareil une fois la mise à jour terminée.

Lorsque vous démarrez un tableau, vous êtes accueilli avec une toile vierge. Apple l’appelle « flexible », ce qui signifie que vous pouvez modifier la taille de la carte quand vous le souhaitez, jusqu’à 10 % et jusqu’à 400 %. Cela permet de tout voir facilement d’une vue à vol d’oiseau, plus votre tableau devient grand. J’aime le fait que vous n’ayez pas besoin de parcourir ou de faire défiler plusieurs pages; c’est plus naturel.

En haut de chaque planche se trouvent cinq outils. Il y a Markup, pour accéder à divers outils d’écriture comme un stylo, un crayon ou un marqueur ; l’outil de notes autocollantes explicite ; et l’outil de formes, qui vous permet d’ajouter une variété de formes allant d’un cercle à des animaux, des aliments et des plantes. Vous obtenez également une icône de zone de texte pour taper du texte au lieu de le griffonner, et un outil multimédia pour importer facilement le contenu de vos albums photo ou de l’application Fichiers (ou numériser des documents et insérer des liens Web).

Le processus de partage des tableaux pour la collaboration devrait soit simple. Techniquement, tout ce que vous avez à faire est d’appuyer sur le bouton Partager dans Freeform et d’envoyer une invitation via l’application Messages d’Apple ou par e-mail. Si vous envoyez le lien vers une discussion de groupe, tous les membres de cette discussion seront automatiquement ajoutés au tableau. Vous pourrez voir qui travaille actuellement au sein du tableau en temps réel, les icônes respectives de chacun apparaissant où qu’elles se trouvent sur le tableau, comme pour la collaboration dans Google Docs. Vous pouvez également démarrer un appel FaceTime directement sur un tableau partagé.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.