Test de l’HyperX Cloud Alpha Wireless : un casque de jeu avec une autonomie mystérieuse

Le mot « impressionnant » est insuffisant pour décrire mon expérience avec le Cloud Alpha Wireless d’HyperX. La plupart des casques de jeu sans fil indiquent environ 30 à 40 heures d’autonomie. Pour celui-ci, HyperX, propriété de HP, compte 300 heures. Vous avez bien lu : trois cents. J’ai creusé mon cerveau à la recherche d’une explication pour expliquer comment ces canettes peuvent durer si longtemps. Je suis à perte. Après les avoir utilisés pendant plus de trois semaines, je peux signaler que la réclamation d’HyperX tient le coup.

Tester ces écouteurs a été délicat. J’ai rencontré un problème que j’ai rarement avec n’importe quel gadget – peu importe à quel point j’essayais, la batterie ne mourrait tout simplement pas. Pendant les deux premières semaines, j’ai utilisé le Cloud Alpha Wireless comme n’importe quel autre casque, quelques heures par jour pendant l’écriture ou l’édition. Je ne les ai même pas chargés quand je les ai sortis de la boîte. C’est alors que je suis devenu assez curieux pour commencer à consigner mes heures d’utilisation sur une feuille de calcul. Ils ne sont pas encore tombés à zéro pour cent, mais nous continuerons à suivre la durée de vie de la batterie au cours des prochaines semaines pour voir s’il y a une astuce en cours.

La mystérieuse batterie éternelle

Photo : HyperX

Comme la plupart des casques de jeu, le Cloud Alpha Wireless utilise un dongle USB-A pour se brancher sur votre PC ou PlayStation 4/5, et le casque communique avec lui sans fil via la fréquence 2,4 GHz (jusqu’à 20 mètres). Contrairement à certains autres casques, ils ne peuvent pas se connecter via Bluetooth ou avec un cordon de casque de 3,5 mm. Contrairement à la plupart des casques, ils n’ont pratiquement jamais besoin d’être rechargés.

Lorsque j’ai réalisé que le casque n’était pas près de mourir, j’ai commencé à le soumettre à un test plus rigoureux. Je l’ai laissé jouer de la musique en continu à 50 % de volume, même lorsque je n’étais pas à mon bureau. Après près de 24 heures consécutives de lecture, le logiciel Ngenuity d’HyperX a déclaré que la durée de vie de la batterie était passée de 64% à … 59. « Je vous le dis, ça vous échappe », m’a dit un collègue.

Je continue mes tests, même après la publication de cet avis. Jusqu’à présent, j’ai enregistré plus de 112 heures d’utilisation continue et le Cloud Alpha Wireless n’est pas descendu en dessous de 32 %. Cela n’inclut que les heures que j’ai enregistrées après en les utilisant pendant une semaine ou deux avec une utilisation moyenne – les chiffres réels sont indéniablement encore plus élevés.

Ce type d’autonomie est sans précédent pour un casque de jeu sans fil. Cela va au-delà du genre d’améliorations marginales que vous pourriez attendre d’un nouveau matériel. Si Apple sortait un nouvel iPhone qui durait trois jours avec une seule charge, ce serait un exploit technique impressionnant. S’il lançait un téléphone qui pouvait durer un mois, nous aurions de sérieuses questions sur la façon dont il a violé les lois de la physique. C’est la position dans laquelle HyperX nous a mis.

Naturellement, j’ai demandé à HyperX s’il pouvait expliquer le trou de ver cosmique dont il vole la durée de vie de la batterie. Voici la déclaration que la société a envoyée par e-mail : « Alors que HyperX n’est pas en mesure de partager tous les détails [of] la conception, l’Alpha Wireless présente les dernières [integrated circuit] technologie de puce, une batterie lithium-polymère de 1 500 mAh et une technologie à double chambre mise à jour pour faire de la place à la batterie.

La cellule de batterie de 1 500 mAh est le seul indice tangible ici, mais même cela n’est pas très utile. L’HyperX Cloud Flight, le prédécesseur et un choix désormais complètement inoccupé dans notre guide des meilleurs casques de jeu sans fil, dispose également d’une batterie de 1 500 mAh. Pourtant, ce casque ne dure qu’environ 30 heures.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.