Test du Fitbit Charge 6 : maintenant avec plus de Google

La connectivité était également un problème avec l’application. Pendant presque une journée entière, l’application Fitbit a montré que j’avais dormi deux heures. Ce n’était pas vrai ; la bague Oura indiquait que j’avais dormi plus de sept heures. Lorsque j’ai cliqué dessus, l’application a montré qu’elle n’avait pas été synchronisée depuis 2h33 du matin, lorsque je me suis levé pour boire de l’eau. J’ai cliqué à plusieurs reprises pour synchroniser, mais la synchronisation n’a eu lieu que tard dans l’après-midi. J’ai eu quelques problèmes de connectivité avec tous les trackers dépendants de Bluetooth, mais même pendant une courte période de test d’une semaine, les problèmes de Fitbit étaient particulièrement ennuyeux. (L’entreprise a également un historique de pannes de service.)

Le Charge 6 peut désormais également se connecter à certains appareils d’exercice compatibles Bluetooth, comme le tapis roulant NordicTrack ou le vélo Peloton. Je m’entraîne principalement à l’extérieur, donc je n’ai pas eu l’occasion de tester ça. Cependant, une grande partie de mon activité se déroule par à-coups tout au long de la journée. SmartTrack, le système de reconnaissance automatisé d’entraînement de Fitbit, ne détecte pas les entraînements aussi rapidement ni aussi précisément que les systèmes automatisés de Garmin ou d’Apple. Mon Garmin a reconnu des courses aussi courtes qu’une minute : je sprinte pour prendre rendez-vous chez le médecin. En revanche, le seuil du Fitbit est de 10 minutes, vous devez donc faire une activité pendant un certain temps avant que le Fitbit la reconnaisse et l’enregistre. C’est très bizarre de rentrer à la maison après avoir parcouru un kilomètre en vélo avec mes enfants pour découvrir que je n’ai apparemment bougé nulle part et que je n’ai rien fait.

Enfin, il n’y a pas de détection de chute. Aucun tracker Fitbit ne dispose de cette fonctionnalité. En tant que personne travaillant seule à domicile et courant, faisant du vélo et de la randonnée régulièrement seule, c’est pour moi l’une des fonctionnalités les plus importantes d’un tracker de fitness. L’absence de détection des chutes empêche également d’acheter un Fitbit à votre grand-mère ou à un autre parent âgé.

Juste ce dont vous aviez besoin

Photo : Fitbit

Contrairement à Garmin Connect ou Apple Health, vous devez payer un abonnement mensuel de 10 $ pour Fitbit Premium. (Fitbit offre six mois de Fitbit Premium gratuits avec chaque achat.) Si vous ne vous abonnez pas, vous ne verrez pas votre score de préparation quotidien, qui est votre mesure quotidienne pour montrer à quel point vous êtes en forme pour affronter la journée. et probablement la mesure la plus exploitable publiée par tout tracker de fitness. Vous ne recevez pas non plus de rapports de bien-être et ne pouvez pas voir les détails de votre score de sommeil, sans lesquels je n’aurais jamais compris que le tracker n’avait pas été synchronisé.

Cependant, vous pouvez toujours obtenir de nombreuses informations utiles sans abonnement Fitbit Premium. Dans notre enfer d’abonnement actuel, payer 10 $ par mois pour un tracker qui coûte 160 $, par rapport à une montre intelligente de 300 ou 400 $, semble assez raisonnable.

Les économies de coûts signifient que vous obtenez un produit moins que premium. Le Charge 6 pourrait ne pas sentir tout aussi belle ou élégante qu’une Pixel Watch 2 ou une Apple Watch. Je considère que c’est une raison valable pour éviter tout accessoire qui passera presque toute sa vie sur votre corps. De plus, passer plusieurs minutes par jour à jouer avec la connexion Bluetooth peut provoquer une accumulation de frustration.

Pourtant, à une époque où chaque montre intelligente et tracker d’activité s’efforce de trouver de plus en plus de raisons de les porter, obtenez plus de lumière ambiante ! Évaluez votre anxiété ! Écrivez une entrée de journal ! Le Charge 6 reste simple et facile à utiliser. C’est concentré, et c’est quelque chose.

François Zipponi
Je suis François Zipponi, éditorialiste pour le site 10-raisons.fr. J'ai commencé ma carrière de journaliste en 2004, et j'ai travaillé pour plusieurs médias français, dont le Monde et Libération. En 2016, j'ai rejoint 10-raisons.fr, un site innovant proposant des articles sous la forme « 10 raisons de... ». En tant qu'éditorialiste, je me suis engagé à fournir un contenu original et pertinent, abordant des sujets variés tels que la politique, l'économie, les sciences, l'histoire, etc. Je m'efforce de toujours traiter les sujets de façon objective et impartiale. Mes articles sont régulièrement partagés sur les réseaux sociaux et j'interviens dans des conférences et des tables rondes autour des thèmes abordés sur 10-raisons.fr.